D’aussi loin que je me rappelle, j’ai toujours aimé la lecture, j’ai toujours aimé écrire. Les dissertations que l’on nous obligeait à faire à l’école ne m’effrayaient pas, elles m’excitaient. C’était un moment où je me retrouvais seule avec moi-même et mon imagination, un monde sans limite.
Aujourd’hui encore, j’éprouve beaucoup de satisfaction à écrire. Il faut préciser que j’aime aussi beaucoup parler dans la vie en général! J’ai toujours (ou presque) quelque chose à raconter. Adolescente, mes proches me répétaient souvent que je devrais écrire un livre (vous comprendrez qu’on a vécu pas mal d’anecdotes ensemble). Un jour peut-être…
Kaltoum est orpheline de son propre destin. Sa mère Oumou Khairy, une dame d’une bonté sans limite eût un premier fils, qu’elle perdit dès sa naissance dans des circonstances plus que sombres. Mais malheureusement, le sort continua de s’acharner encore une fois sur cette dernière qui rendit l’âme en donnant naissance à Kaltoum.
L’orpheline fût envoyée au village de sa grand-mère maternelle qui s’occupa d’elle et l’entoura de toute son affection. Devenue jeune adolescente, Kaltoum retourna dans sa ville natale pour habiter avec sa tante Binta.
D’apparence charmante et bienveillante, sa tante Bineta dissimulait au plus profond d’elle-même une haine viscérale envers Kaltoum, et qu’elle ne tarda pas à manifester au grand jour. Les affres de Kaltoum ne faisaient que débuter malgré sa volonté farouche ne point montrer des signes de souffrances.
Dans sa machination diabolique, Bineta accusa Khalil son fils, d’avoir perpétré un viol sur Kaltoum sa demi-soeur. Le malheureux garçon fût mis en prison tandis que l’aube de la vérité allait bientôt se dévoiler.
Malheureusement pour Bineta, en tentant vainement d’empoisonner son propre mari Mansour pour ensuite faire endosser la culpabilité à Kaltoum, elle sera démasquée et dépossédée de tous ses artifices mystiques. Sa véritable nature se révéla au grand jour mettant en lumière ses œuvres sataniques ainsi que la méchanceté et les souffrances dont furent victimes Khalil et Kaltoum.
Durant le procès devant sceller le sort de Bineta, des vérités bien sombres éclatèrent, provoquant l’émoi des jurés. Dans un moment teinté de regrets, elle avouera avoir arraché Khalil des mains de sa mère à sa naissance pour cacher sa stérilité. Le monde découvrit qu’en définitive, Khalil et Kaltoum , les enfants de la défunte Oumou Khairy étaient frère et sœur.
Voici sa sombre histoire…